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"Devez-vous constamment jouer et plaisanter?
Vous le devez, ô amis, et cela touche mon âme,
car seuls les désespérés le doivent."
Friedrich Hölderlin
Les Titch, c'est une famille. Il y a la Maman Titch, Petit Titch, Grand Titch et Titchie, tous quatre paralysés dans l'attente du retour improbable du père et le souvenir du fils et frère rappelé au ciel, le Pauvre Titch.
Le monde des Titch est un monde clos, étouffant, un sac de liens violents et oppressants qui immobilisent chacun dans son rôle et où chacun hurle sa détresse dans l'espace vide du théâtre-monde. Une question revient, lancinante, comment ne pas se laisser abîmer par le quotidien, les habitudes, le seul fait de devoir vivre ?
Dans une langue théâtrale parfaite, Louis Calaferte, l'auteur de Septentrion, nous dit comme le narrateur à la fin du roman de Beckett, L'innommable : "...il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer."
Puisse ce texte noir et féroce, au style obsédant, plein de cris et de fureur, donner au spectateur l'envie de résister.
"Tous les jours. Tous les jours. Tic tac tac. Tic tac tac. Tic tac tac. Broyé... Sans qu'on s'en rende compte... Sans même qu'on s'en rende exactement compte, n'est-ce pas... Il faudrait être si attentif... Profiter de tout... Faire si attention à tout... A la moindre des choses..." (Louis Calaferte, Mo)
Critiques du Festival FNCTA de Paris Cliquez ici
Pour en savoir plus sur les "Pièces intimistes" C'est là
Joëlle Dessarps (Maman Titch) / Thierry Solé (Petit Titch) / Frédéric Lasne (Grand Titch) / Laura Rocherieux (Titchie) / Claude Leriche (mise en scène) / Cédric Lasne (régie)